La troupe de Scamaroni présente les Biscuits roses, de Franz Bartelt, sous forme d'une série de sketches joués par trois groupes de deux comédiens. Ils abordent des sujets aussi divers et essentiels que le saupoudrage de biscuits roses dans les biscuiteries reimoises, le creux des nouilles, l'air con, la nullité de Rimbaud ou la la mort de nos classiques... Ces échanges tout en nuances s'effectuent dans un bar, très bien suggéré par des tabourets de bar, une table de bar, un tableau de bar et des bruits de bar. A la fin de chaque sketch, les comédiens se figent pour former des tableaux, idée esthétique et efficace. La fin du spectacle est ponctuée par une distribution de bonbons au public, idée elle aussi excellente. Nos critiques ont tout particulièrement apprécié le jeu de jambes de l'air con, le comique de répétition, et le calage de l'ensemble, très précis et servi par des textes parfaitement sus.

Légendes des photos et commentaires du collège Bayard

Interview de la troupe de Charleroi par le collège Scamaroni

La troupe de Charleroi, comporte 12 acteurs (6 filles et 6 garçons) et 2 metteurs en scène qui répètent depuis le mois de septembre. Leur troupe se nomme « Les gens rasés ». Les acteurs sont âgés de 12 à 16 ans.
Leur interview avant le spectacle :
Avez-vous aimé les représentations précédentes ?
-Oui.
Depuis quand répétez vous ?
-Depuis le mois de septembre.
Comment avez-vous trouvé votre pièce ?
-Nous avons eu le choix entre plusieurs pièces, mais nous avons choisi celle-là car c’était la plus réaliste  (elle se joue dans une école), la plus accrocheuse.
De combien de parties est composée votre pièce ?
-Elle est composée de 10 scènes.
Qui est le réalisateur ?
-Le réalisateur est Guillaume Oubli. Il fait du théâtre depuis 6 ans et il fait les mises en scène depuis 2 ans.

Après le spectacle :
Avez-vous eu le trac, avant de monter sur scène ?
- Oui, mais après la première scène, c’est passé.
Etait-ce la première fois que vous représentiez votre pièce ? On vous a senti à l’aise sur scène, et vos changements de décor étaient rapides…
- Non, c’était la deuxième fois parce qu’on l’avait déjà jouée devant notre famille et nos amis. Et ils avaient très bien accueilli notre pièce.
Etes-vous satisfaits de votre jeu, sur scène ?
- Oui, plutôt. Mais les réactions du public en France sont différentes de celles du public belge. En Belgique, les spectateurs ont ri davantage !
Est-ce que ça a été fait exprès que l’un de vos comédiens ait été giflé si brutalement ?
- Non, elle a été plus forte que d’habitude ! Mais en répétition, la claque était toujours réelle. Aujourd’hui, on avait juste bien « remonté » la comédienne qui devait donner la gifle !
Depuis combien de temps votre troupe existe-t-elle ?
- Il y en a parmi nous qui font du théâtre depuis 1, 2 ou 4 ans. Et encore l’année prochaine !
Bravo pour votre spectacle, il nous a beaucoup plu, et merci d’être venus de Charleroi pour participer au festival de la Jeune Comédie en Ardenne.